Le nécessaire d'entretien
Petit panorama de ce qu'utilisait le poilu pour entretenir ses vêtements.
Les deux premières brosses, en haut, étaient destinées l'une à brosser les effets et l'autre à l'entretien des cuirs (notamment le ceinturon et les cartouchières), la brosse longue s'employait avec la patience - voir plus bas - et servait à faire reluire les boutons d'uniforme, la brosse double, en bas et ci-dessous, était utilisée pour cirer les brodequins.
On utilisait bien sûr de la graisse pour assouplir les cuirs. La graisse Paulin, graisse à chaussures composée pour l’essentiel de suif fondu, d’huile de poisson et de noir de fumée ("Excellent pour les capotes de voitures et les harnais des chevaux") a ainsi longtemps fourni l'Armée française.
On peut aussi citer une autre société, elle aussi installée à St-Claude et créée en 1911 : la tannerie Arthaud-Bouillet fournissait aussi une "graisse spéciale pour l'entretien et la conservation de la chaussure". La boite présentée ici - retrouvée emplie de clous pour brodequins - a malheureusement beaucoup souffert.
La "patience" permettait de nettoyer les boutons sans salir les vêtements : il suffisait de faire coulisser le bouton le long de la fente après l'avoir fait passer par le trou circulaire.
La patience à côté de la brosse à boutons
La cousette - en haut assemblée et en bas démontée - permettait de ranger du fil, des aiguilles et le dé à coudre et abritait une alène, permettant de percer le cuir.
La voici avec sa pochette de couture en basane (peau de mouton tannée avec des substances végétales) qui abrite aussi différentes cartes à fil ainsi qu'une petite paire de ciseaux...
A tout ceci on peut ajouter le martinet, photographié ci-dessous mais auquel j'ai donné sa propre rubrique... Je vous laisse deviner à quoi il servait...
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